Série Rire du pire 3 de 3
Je suis
… ou pasLa Presse
[sous le mode galerie infographique.]
[1ère slide]
[personnage tient pancarte Je suis Charlie]
Après l’attentat, tout le monde était
.[2
slide][Autres personnages avec des pancartes : Je ne suis pas
, Je suis Juif, Je suis Musulman, Je suis Policier, Je suis Kouachi, Je suis Outré…]Euh… presque tout le monde.
[3
slide][dessin entrevue]
Pour l’ancien journaliste Jérôme Bouvier, cette confusion a révélé un délicat problème d’éducation aux médias.
[bouvier]
Quand on dit « Je suis
», on ne dit pas « Je suis un adorateur de » ou « J’adhère à tout ce que dit ».[4
slide][dessin, portrait de Voltaire]
« Je suis
», c’est un peu comme la philosophie de Voltaire.« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »
[5
slide]L’autre question qui l’a interpellé est celle de la diffusion des images de l’assassinat du policier.
Pour des questions éthiques, les médias français n’ont pas montré la vidéo.
[6
slide]Mais du coup, ils ont involontairement alimenté des théories du complot. Certaines personnes ont conclu que le policier n’était pas mort pour vrai !
C’est une interpellation extrêmement bouleversante pour la crédibilité de la profession de journaliste.
[7
slide][images floutées de décapitation de l’EI]
Jusqu’où tait-on l’information, au risque de sembler censurer le réel ?
Jusqu’où donne-t-on toute l’information, au risque d’être le bras médiatique de la terreur ?